Sècheresse à la Verte

Et oui, comme on dit dans le métier, c'est le but.

Après un weekend au Chardonnet en octobre et nos voyages en face Nord joyeusement et copieusement agrémentés de neige fraiche, nous nous sommes dits avec JB qu'il se pouvait très bien que la charmante demoiselle Naia de la Verte serait elle aussi prête à nous accueillir, devions-nous affronter neige inconsistante à l'approche et spindrifts dans la goulotte.
Force est de constater que nous étions ma foi fort loin de la réalité de cet automne parfois frisquet mais bel et bien marqué par le sceau de l'été indien et la dure loi naturelle de la sècheresse. Nul doute que le recul généralisé de tous les glaciers des Alpes rend la tâche de plus en plus difficile à Dame Nature quand il s'agit d'orner les cîmes de leurs parures hivernales.

Quoi qu'il en soit, nous eumes l'immense et appréciable privilège de profiter de notre passage éphémère dans le sanctuaire de la Haute Montagne qu'est le versant de la Charpoua dans une absolue tranquilité.
Non pas que l'alpiniste et le montagnard recherchent la solitude car ils ne renient pas leur condition humaine bien au contraire ils tentent de l'éclairer à la lumière de la quiétude des sommets.

JB devant le refuge et la Verte.

Millepattes sous les couvertures...

Millepattes